Club des Anciens Ciba

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Raymond Fourcade

6. FOURCADE - Copie.jpg Décès de Raymond Fourcade

 

 

Souvenirs de Raymond Fourcade par Jean-Claude Lanier

 

Raymond a travaillé à  la Pharma au siège et avait la responsabilité de s’assurer que les médicaments produits par nos usines françaises soient toujours disponibles. Sa tâche consistait à assurer la logistique et était en quelque sorte le trait d’union entre le marketing et les usines en France.

 

C’est ainsi qu’à partir des prévisions de vente, par produits fini, il pouvait transformer en prévisions les besoins de fabrication, tout en tenant compte des stocks de produits finis, des fabrications en cours et des stocks de sécurité. Un planning de fabrication pouvait être ainsi défini avec les usines et également avec Bâle pour les substances actives.

 

L’exercice  était difficile afin de ne jamais être en rupture d’un médicament tout en ayant un stock raisonnable.

 

Mon bureau était pas loin du sien et je pouvais l’entendre le matin tôt passer ces ordres à la maison mère et aux usines, fin négociateur toujours de bonne humeur et souriant. Je garde un très bon souvenir de Raymond et je remercie Emmanuelle, sa fille de m’avoir prévenu de son décès arrivé le 1er de l’an en pleine réunion de famille, pris subitement d’une crise cardiaque à l’âge de 84 ans.

 

Souvenirs de Raymond Fourcade par Michel Menestrier

 

Ce sont des souvenirs bien anciens qui nous reviennent en mémoire. Ils datent de plus de 40 ans, à une époque où le médicament dont nous avions besoin était toujours disponible dans notre pharmacie de quartier.

Veiller à ce que nos médicaments ne manquent jamais : c’était le job de Raymond. Et Guyte Villari, le pharmacien responsable, était intraitable sur ce point : elle ne tolérait aucune rupture de stocks.

 

Avec notre secrétaire, nous étions seulement trois à Rueil pour la production des médicaments : tous les effectifs étaient dans les deux usines de Lyon et d’Huningue.

 

L’informatique apportait déjà de grands services. Chaque semaine, l’ordinateur crachait des paquets de feuilles au format imposant et nous disait ce qu’il fallait produire. Avec ses gros documents sous le bras, Raymond partait en usine tous les mois pour faire le point. Mais il y avait souvent des surprises : une machine en panne, une substance qui n’arrivait pas… Le pire, c’était quand Jean-Claude Sacquet arrivait triomphant avec une grosse commande pour l’export qu’il venait de décrocher et qu’il fallait évidemment livrer sans délai…

 

C’est là que Raymond donnait toute sa mesure. Il décrochait son téléphone et appelait les usines et Bâle pour trouver des solutions en urgence. Il négociait avec les uns et les autres pour obtenir ce qu’il voulait. A force de diplomatie, de persuasion, et un savant dosage d’humour et de bonne humeur… Pour emporter la décision, il piochait parfois dans son trésor de guerre : un petit stock d’échantillons gratuits du dentifrice Selgine que ses amis de Huningue lui avaient procuré. On en raffolait dans les couloirs de Rueil !

 

C’était surtout un collègue très agréable et franc, sur qui on pouvait compter. Car il faisait toujours le maximum pour rendre service.

Plus tard, quand nous avons créé notre club d’anciens, il a tout de suite répondu présent. Et il était un fidèle parmi les fidèles, toujours heureux de retrouver les vieilles connaissances et de revivre avec eux les bons moments passés ensemble.

 

Nous sommes aujourd’hui dans la peine, mais nous n’oublierons pas Raymond. A sa famille privée de lui si brutalement, nous disons nos sentiments de profonde sympathie et nos encouragements dans ces moments difficiles.

 

                     Souvenirs de Raymond Fourcade par Renato Biasutti

 

"En arrivant  de  Bâle à Rueil pour prendre la direction du département Production de la Division Pharma de Ciba-Geigy ,avec ses deux usines Huningue et Lyon, en 1986, je n'y avais que deux collaborateurs  directs  sur place  : Mlle Catherine Fouquet  (ma secrétaire) et Raymond Fourcade .

Raymond est devenu très vite mon  fiable   "agent de liaison" avec les usines et Bâle pour toutes les affaires logistiques.

 

Sérieux  et ferme quand il  le faut, mais aussi  plein d'humour et joie de vivre. Avec Raymond je pouvais  "dormir" tranquille !

 

Au fil des années nous sommes devenus des vrais amis et j'ai eu le privilège d'être ainsi  invité chez lui à la maison et apprécier ses capacités culinaires de très haut niveau. Je dois beaucoup à Raymond qui m'a grandement facilité mon intégration dans la vie professionnelle à Rueil. Merci Raymond, fidèle ami ! "

 



15/01/2024
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